Cinq jours à peine après Kortenberg, me revoilà à Duisburg dans le cadre du challenge Scott2run. J’y suis allé avec le grand Marc 🙂 Jimmy qui revient de vacances, Laurent qui y va, Niels qui essaiera de l’emporter complètent le team jaune et bleu 🙂
Laurent joue au bowling et fait un joli strike…dès le départ!
Ces 48 dernières heures, les coups de barre se sont succédés. Hier après-midi notamment, je me suis assoupi… sur un banc. Et mes vieilles guiboles sentent les efforts hebdomadaires à 100km environ. Et dès les premiers hectomètres, mes deux « adversaires », Paul Van Campenhout et Rudy Follet, sur le podium à Kortenberg, ont pris cinquante mètres. Je sentais cela trop rapide pour aujourd’hui. Je les avais en point de mire mais il fallait surtout me doser moi-même d’abord parce-que je me suis créé un tableau avec des courses A et B et que celle-ci n’a pas d’importance, dans une semaine sans réel repos, c’est voulu…et qu’ensuite je ne me sens plus capable d’y aller à fond à chaque fois.
Le vieux crapaud aime toujours autant en baver!
Pour Florence, j’ai donc programmé des cycles de volume progressif, avec de temps en temps une course « A » dans une semaine de récup. Mais ma course « B » est plutôt une « A moins » tant j’approche de mon maximum, mon esprit tordu de compétiteur n’arrive pas à laisser partir les autres. Et comme j’ai encore dur à battre les vieux de mon âge ( rires )…
Rudy, avec lequel j’ai sympathisé au départ est en manque d’entraînement parce-que blessé, et c’est bien logiquement que je l’ai dépassé à mi-course. Mais Paul aura gardé ses trente secondes à l’arrivée.
Ni fleur ni couronne pour moi cette fois-ci 🙂
Je n’arrive décidément pas à dépasser le quinze à l’heure et je devrai m’y faire 🙂 Cette année est peut-être celle de trop mais franchement, vais-je m’en plaindre? J’ai obtenu ce que je voulais avec mes tripes bien souvent car je ne suis pas un gros moteur mais un fou atteint mentalement par la maladie du dépassement de soi 🙂 Jamais je n’étais déçu d’avoir été battu par plus fort que moi, mais mon premier adversaire était cette moitié de personnage qui se refusait à souffrir ( héhé! ) Alors, je le tutoyais, le charriais et lui imposais ma loi. » Petit couillon, tu veux t’arrêter, hein? » 🙂
Pfffffff!
Samedi, je me suis ennuyé comme rarement… Je voulais bien sortir mais où? Dans le quartier de l’ULB, il y a plein de jeunes mais je ne me vois pas jouer à la marelle 🙂 Et le tea-room non loin de la maison est chic et pas cher mais je n’y vois que de braves petits vieux qui taillent la bavette… Si j’aime bien échanger les idées, faire le monde, je cherche une grenouillette de plus de 40 et moins de 50, entre 170 et 180 centimètres, couleurs de cheveux sans importance mais pas blancs 🙂 , sportive, élégante, intelligente, excellente cuisinière, qui me fait à manger quand je rentre à trois heures du mat’ avant d’aller au pieu 🙂 ( mais non, j’rigooole, oooooh! ) J’ai trop de respect pour ces jeunes dames. Bref, ma soirée fut longue, je ne lis pas, je ne fume pas, je ne bois pas et j’attends le coup de barre… pour que Morphée m’emmène dans des rêves de plus en plus fous…
Heureusement, Taha avec lequel je suis rentré vendredi m’a renseigné sur une course dans le nord d’Anvers et ce dimanche midi, je suis parti vers le square Montgomery où nous nous étions donné rendez-vous. J’ai ainsi fait la connaissance de Bruno qui nous a conduits à Maria-ter-Heide, au nord de Braschaat, lui-même au nord d’Anvers. Ce petit patelin à 10km de la Hollande proposait un 10 miles sur trois tours nature, dans les sentiers avoisinants. Un aller-retour sur une partie du parcours me permettait de voir où je me situais par rapport aux autres. Et le dixième n’étant pas loin, j’ai dosé pour lui piquer sa place ( rires ). En gros, j’ai couru une première moitié sagement, avant de me piquer au jeu de la compétition, surtout dans les cinq derniers kilomètres où mes vieux démons m’ont envahi, je ne pouvais plus décélérer, que du contraire, mais quel plaisir à chaque fois!
De retour à la maison, je pus terminer ce week-end par une note positive: Juju m’a envoyé un SMS de Zinal où elle m’annonce fièrement avoir terminé en 4h44 cette classique gagnée par l’extraterrestre Killian 🙂 Seb m’a aussi donné de ses ( bonnes ) nouvelles avec ses 3h21, Renaud termine juste derrière lui. Sierre-Zinal où j’aurais bien voulu en être mais le boulot m’en a empêché. Bah, j’ai encore quatre semaines à prendre, de quoi vais-je me plaindre? Je suis épuisé par les infos avec l’Ukraine, Gaza, l’Irak et les pays dont on ne parle pas, à côté de cela, on bavarde vingt minutes de cette mini tornade alors que les premières nouvelles passent presque comme des faits divers en quelques dizaines de secondes… Que j’envie ces dix jours passés en montagne où mon seul souci était de savoir quel jour nous étions… Parfois, j’ai envie de débrancher. Mais nous sommes beaucoup dans ce cas. Ah! Si j’étais riche. « Je le suis de rêves comme le sont les gens pauvres de là-bas »… comme chantait Clo-clo!
Quand tu souris, je m’envole au paradis, je vais à Rio de Janeiro…
A vendredi, à Zaventem, le parcours passe derrière la piste d’atterrissage Wathelet 🙂