Archive | août, 2014

Brèves nouvelles…

27 Août

 

Ce samedi, je me suis rendu à Nil, non sur le bord du fleuve mais du ruisseau 🙂  Nil Saint Vincent qui est aussi le nombril ( le centre ) de notre beau Royaume et le départ se donne d’ailleurs à proximité. Un parcours plat, presqu’entièrement macadamisé et sous une température idéale pour courir. Juju en a profité pour améliorer sa vitesse au km : presque du 15 à l’heure pour ma fifille 🙂  Je voulais me balader avec elle, ce fut une promenade rapide…mais que du bonheur ! Voir comme ça la jeunesse en pleine forme me met de bonne humeur ! Le cycle est éternel et ça nous permet, nous les vieux de garder une part de cette énergie en nous .

Photo : He hop! Une photo de vous ;)

Courez, jeunesse !

 

Dimanche, j’ai aidé des potes à déménager. Je leur ai apporté mon aide mais ça m’a également rendu service puisqu’ainsi je n’avais pas de questions à me poser sur ma gestion du temps à combler pour que je brise ma solitude… Je ne peux hélas pas courir 80km par jour 🙂

 

Mon planning se développe, et j’ai de bonnes surprises : fin septembre, j’irai plus que probablement en Croatie, sur l’île de Cres, face à Rijeka au nord du pays. Un trail y est organisé pour une balade de 26 ou 40km. Je dois encore choisir… Je me déplacerai avec un groupe de la Commission Européenne, ça me dépaysera. Au fait, y a-t-il plus de soleil et de chaleur que chez nous là-bas ? Parce que ici, c’est Brrrrr ! Et plouf ! Sans arrêt !

 

Photo : Une bonne raison de se réjouir

 

J’ai aussi acheté le dossard pour Frankfurt où le Cépal se déplace en masse. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je les accompagne pour le marathon. Là, ce sera pour fin octobre.

 

Et en principe, fin novembre ce sera Firenze 42km. Trois longues en trois mois, ce n’est pas un peu trop, Marc ? Non, si c’est dosé et que je participe aux deux premiers en mode mineur. Pour l’instant, je transpire afin de titiller le 16 à l’heure sur 10km. Ce n’est pas encore gagné ! Hier aux intervalles, j’ai pu atteindre le 16,5 mais je me suis arraché. Enfin, je regarde toujours le verre à moitié plein : ça va mieux 🙂  Péniblement mais mieux… Je parle au point de vue condition physique. Moralement, je vis encore trop d’amertume, même si je ne déprime plus. Je suis plutôt en mode fâché pour l’instant. Mais, silence 🙂  c’est personnel…

Je pense que c’est l’article le plus court depuis que j’écris sur mon blog. Je serai sans doutes un peu plus bavard à partir de lundi prochain…

 

N’hésite pas, embrasse-moi!

 

Défaite ou victoire, pourvu que l’on se marre…

19 Août

Dans la poussière de la défaite ou sur les lauriers de la victoire,

Il n’y a de gloire à trouver que là-où le meilleur a été donné…

Cette phrase venant du pasteur Ecossais Eric Liddell, médaillé d’or sur 400m aux JO de 1924 m’inspire beaucoup… En effet, quels regrets avoir encore si on a tout donné ? Etre battu par plus fort en ayant essayé équivaut à une victoire…personnelle. Restons humbles et surtout, ne regrettons rien !

Chaque année, la course du chat ( ou de la mi-a-oût ), comme c’est drôle J a lieu entre deux déversements de kérosène , à l’arrière de la piste Wathelet, à Zaventem évidemment. Au départ du parc longeant la rue Hector Henneau, le semi ( 20,4km ) partait à 14h00. Je m’y suis déplacé en bicyclette avec Taha et Gilou. Cette course que j’ai eu le bonheur de gagner trois fois des années paires ( 2004-2006-2008 ) n’est pas la plus jolie du calendrier. Le parcours, trop exposé aux grands axes nous irrite les poumons et les oreilles de par sa pollution. Deux difficultés au 10e et au 16e km environ…et un passage sous les avions qui atterrissent devant nous. Je suis parti à bon train entre la 10e et la 15e place. Déjà, je sentais cela trop rapide et je me contentais de suivre tant que je pouvais. Le dernier quart de course fut pénible mais j’ai résisté, gardant mon tempo de quinze à l’heure jusqu’au bout. Je fus récompensé par une première place de catégorie, juste devant Paul De Buyser , arrivant une minute à peine après moi. Anne a gagné dans sa catégorie et le grand Marc a participé pour ses points challenge où il est classé temporairement troisième. Le retour en vélo et sans pluie a ponctué cette agréable journée amicale.

 

Anne et Marc entre deux avions…

 

Le lendemain, j’avais rendez-vous avec Charlie et Raymond pour aller me dépayser à La Roche en Ardenne afin de participer à un trail de 13km avec 600m de dénivelé. Mais quand j’apprenais que le montant de l’inscription s’élevait à 23 euros ! j’ai rebroussé chemin ou plutôt, je me suis discrètement faufilé parmi les coureurs pour effectuer la distance sans dossard. Dommage, car le parcours est beau. Mais il ne faut pas exagérer, Messieurs les organisateurs… Pour ma défense, je n’ai rien pris aux ravitaillements et je n’ai gêné personne  🙂  Après, nous nous sommes installés à une terrasse en nous réchauffant lorsque le soleil nous offrait ses timides rayons en ce mois d’août plutôt automnal…

Et le dimanche, comme souvent, un décrassage à partir du Longchamp, club de tennis à l’arrière du bois de la Cambre où depuis des années, il y a un petit noyau de coureurs irréductibles,  me permit d’additionner une centaine de bornes sur les sept derniers jours écoulés.

A la maison, comme un peu chaque jour, j’ai regardé à la télévision le championnat d’Europe d’athlétisme et l’Eneco Tour, épreuve cycliste. Mes fidèles athlètes vont se préparer pour Francfort et comme d’habitude, nous nous préparerons en groupe. J’en profiterai pour les accompagner par à-coups car ces lapins vont trop vite pour moi. Qu’importe, pourvu qu’on ait l’ivresse  🙂

Photo

 

Nafissatou Thiam, une médaille de simplicité et de bonheur…

 

 Dans ce monde de technologie et de bruit, je ne m’y retrouve pas. Tout est automatisé. Quand je téléphone pour des problèmes à mon téléviseur par exemple, je dois taper sur le 4, le 2 puis le 1 en ayant dû attendre (im) patiemment qu’un technicien m’explique la raison de la panne. Quand j’effectue mes paiements à la banque, ce n’est jamais tranquillement car d’autres personnes attendent derrière moi. Et si je suis seul, c’est cette machine qui me rappelle à l’ordre si je traîne trop. En pleine démarche, cet abruti coupe tout et je peux recommencer. Dans les grandes surfaces, c’est pareil, je n’ai pas trop le temps de sourire à la jolie stagiaire à la caisse car derrière moi, les gens sont pressés. Quand je descends du bus, je dois pousser ceux qui veulent y monter, etc, etc… L’épuisement d’une journée, c’est ce stress et quand je regarde un film, c’est pour passer par un bon thriller bien énervant, alors je zappe. Heureusement, il y a encore le bouquet que je loue , avec des chaînes culturelles et nature, comme Ushuaia, sans quoi je rentre dans mon lit frustré. J’ai besoin de tranquillité, de partage, de douceur et d’amour… A bon entendeur…  🙂 

Un jour, le prince viendra…

Quand tu souris, je m’envole au paradis…

11 Août

Cinq jours à peine après Kortenberg, me revoilà à Duisburg dans le cadre du challenge Scott2run. J’y suis allé avec le grand Marc 🙂 Jimmy qui revient de vacances, Laurent qui y va, Niels qui essaiera de l’emporter complètent le team jaune et bleu 🙂

Photo : Aan gretigheid geen gebrek :-)<br /><br />
3de plaats senior @ Duisburg #scott2run
Laurent joue au bowling et fait un joli strike…dès le départ!
Ces 48 dernières heures, les coups de barre se sont succédés. Hier après-midi notamment, je me suis assoupi… sur un banc. Et mes vieilles guiboles sentent les efforts hebdomadaires à 100km environ. Et dès les premiers hectomètres, mes deux « adversaires », Paul Van Campenhout et Rudy Follet, sur le podium à Kortenberg, ont pris cinquante mètres. Je sentais cela trop rapide pour aujourd’hui. Je les avais en point de mire mais il fallait surtout me doser moi-même d’abord parce-que je me suis créé un tableau avec des courses A et B et que celle-ci n’a pas d’importance, dans une semaine sans réel repos, c’est voulu…et qu’ensuite je ne me sens plus capable d’y aller à fond à chaque fois.
Photo
Le vieux crapaud aime toujours autant en baver!
Pour Florence, j’ai donc programmé des cycles de volume progressif, avec de temps en temps une course « A » dans une semaine de récup. Mais ma course « B » est plutôt une « A moins » tant j’approche de mon maximum, mon esprit tordu de compétiteur n’arrive pas à laisser partir les autres. Et comme j’ai encore dur à battre les vieux de mon âge ( rires )…
Rudy, avec lequel j’ai sympathisé au départ est en manque d’entraînement parce-que blessé, et c’est bien logiquement que je l’ai dépassé à mi-course. Mais Paul aura gardé ses trente secondes à l’arrivée.
 
Ni fleur ni couronne pour moi cette fois-ci  🙂
Je n’arrive décidément pas à dépasser le quinze à l’heure et je devrai m’y faire 🙂  Cette année est peut-être celle de trop mais franchement, vais-je m’en plaindre? J’ai obtenu ce que je voulais avec mes tripes bien souvent car je ne suis pas un gros moteur mais un fou atteint mentalement par la maladie du dépassement de soi 🙂  Jamais je n’étais déçu d’avoir été battu par plus fort que moi, mais mon premier adversaire était cette moitié de personnage qui se refusait à souffrir ( héhé! ) Alors, je le tutoyais, le charriais et lui imposais ma loi.  » Petit couillon, tu veux t’arrêter, hein? »  🙂
Clipart - une, athlète, courant, a, sprint. Fotosearch - Recherchez des Clip Arts, des Illustrations, des Dessins et des Images Vectorisées au Format EPS
Pfffffff!
 
Samedi, je me suis ennuyé comme rarement… Je voulais bien sortir mais où? Dans le quartier de l’ULB, il y a plein de jeunes mais je ne me vois pas jouer à la marelle 🙂  Et le tea-room non loin de la maison est chic et pas cher mais je n’y vois que de braves petits vieux qui taillent la bavette… Si j’aime bien échanger les idées, faire le monde, je cherche une grenouillette de plus de 40 et moins de 50, entre 170 et 180 centimètres, couleurs de cheveux sans importance mais pas blancs 🙂 , sportive, élégante, intelligente, excellente cuisinière, qui me fait à manger quand je rentre à trois heures du mat’ avant d’aller au pieu 🙂 ( mais non, j’rigooole, oooooh! )  J’ai trop de respect pour ces jeunes dames. Bref, ma soirée fut longue, je ne lis pas, je ne fume pas, je ne bois pas et j’attends le coup de barre… pour que Morphée m’emmène dans des rêves de plus en plus fous…
Heureusement, Taha avec lequel je suis rentré vendredi m’a renseigné sur une course dans le nord d’Anvers et ce dimanche midi, je suis parti vers le square Montgomery où nous nous étions donné rendez-vous. J’ai ainsi fait la connaissance de Bruno qui nous a conduits à Maria-ter-Heide, au nord de Braschaat, lui-même au nord d’Anvers. Ce petit patelin à 10km de la Hollande proposait un 10 miles sur trois tours nature, dans les sentiers avoisinants. Un aller-retour sur une partie du parcours me permettait de voir où je me situais par rapport aux autres. Et le dixième n’étant pas loin, j’ai dosé pour lui piquer sa place ( rires ). En gros, j’ai couru une première moitié sagement, avant de me piquer au jeu de la compétition, surtout dans les cinq derniers kilomètres où mes vieux démons m’ont envahi, je ne pouvais plus décélérer, que du contraire, mais quel plaisir à chaque fois!
 
De retour à la maison, je pus terminer ce week-end par une note positive: Juju m’a envoyé un SMS de Zinal où elle m’annonce fièrement avoir terminé en 4h44 cette classique gagnée par l’extraterrestre Killian 🙂 Seb m’a aussi donné de ses ( bonnes ) nouvelles avec ses 3h21, Renaud termine juste derrière lui. Sierre-Zinal où j’aurais bien voulu en être mais le boulot m’en a empêché. Bah, j’ai encore quatre semaines à prendre, de quoi vais-je me plaindre?  Je suis épuisé par les infos avec l’Ukraine, Gaza, l’Irak et les pays dont on ne parle pas, à côté de cela, on bavarde vingt minutes de cette mini tornade alors que les premières nouvelles passent presque comme des faits divers en quelques dizaines de secondes… Que j’envie ces dix jours passés en montagne où mon seul souci était de savoir quel jour nous étions… Parfois, j’ai envie de débrancher. Mais nous sommes beaucoup dans ce cas. Ah! Si j’étais riche. « Je le suis de rêves comme le sont les gens pauvres de là-bas »… comme chantait Clo-clo!
La samba en fête à Sao Paulo, le 10/02/13 (© La samba en fête à Sao Paulo, le 10/02/13 - Newscom/RTR)
Quand tu souris, je m’envole au paradis, je vais à Rio de Janeiro…
A vendredi, à Zaventem, le parcours passe derrière la piste d’atterrissage Wathelet 🙂

Boire ou courir?

4 Août

Hier, j’ai participé à la manche du Scott2run à Kortenberg. Que de souvenirs là-bas! J’y ai couru quelquefois le cross de la ligue, très dur car la multiplication des petites côtes dans le Plantsoenbos  font fort mal aux jambes. C’est là aussi que j’y ai gagné mon premier cross vétéran, là encore que j’y ai passé la ligne en vainqueur lors de la première édition de cet « excuusjogging » lors d’une curieuse journée: le matin, je me suis promené  à Angreau lors de la manche Delhalle, avant de prendre les devants l’après-midi dans cette commune située à mi-chemin entre Brussel et Leuven… A l’époque, j’avais 48 ans, j’étais jeune 🙂 . Et cet endroit joliment boisé me rappellera toujours un de mes meilleurs cross alors que la veille, je m’étais offert la plus catastrophique des javas. Je regardais passivement un match de foot, je m’ennuyais. J’ai pris une bière dans mon frigo pour me détendre, puis une deuxième et ainsi de suite. A la mi-temps, mes dix verres de houblon consommés, j’ai débouchonné un bon Bordeaux, et hop! In vino veritas!  Comme le match était nul, aussi bien dans le score que dans les faits, j’ai vu les prolongations, avec tout autant de je m’en foutisme et je me suis offert un petit whisky pour bien dormir. Le match à peine terminé, la bouteille vide, j’ai défié mes fils à sauter à pieds joints dans leur slip, pour prouver qu’ils allaient devenir des hommes. Ils étaient jeunes à l’époque, en 1997 et nous avons bien ri, mes enfants surtout lorsqu’ils m’ont affirmé que j’étais incapable de réaliser ce que je leur imposais. Un peu éméché, je ne suis pas arrivé à prouver que c’était moi leur père ( hic! )  Bref, nous nous sommes bien marrés tous les quatre 🙂  Le lendemain, ce fut moins évident: il fallait partir tôt, les enfants courant le cross à … Kortenberg et j’eus du mal à trottiner quelque peu, regrettant le dépassement de soi que j’avais vécu la veille 🙂 J’ai bu jusqu’à quatre litres… d’eau, cette fois. Après la course de mes trois mousquetaires, la mienne à seize heures me faisait craindre le pire. Il n’en fut rien. La gestion fut parfaite, terminant 6e entre quelques caïds de la discipline. Après la douche, Gilbert ( alias le potager ( car pote âgé ) )  m’a offert une Vieux-Temps. J’en ai bu la moitié , je ne voulais plus de bière ou autre carburant alcoolisé pour quelques jours au moins 🙂

ivre, bière

Boire ou courir, je choisis les deux!

 

Mais revenons en 2014… Ce dimanche ensoleillé nous a permis, Gilles et moi de se balader en vélo de la place Meiser au lieu de la course. Quinze kilomètres à l’aise, de cette manière, ajouter dix minutes en courant suffisaient pour être prêts. Niels, Laurent et le grand Marc présents, nous pouvions représenter fièrement le team. C’est d’ailleurs notre ami Néerlandophone qui l’emporte. Pour ma part, j’ai mis la moitié de la course à rattraper les deux V50 dans mes parages. Il faisait étouffant et j’ai peiné pour gérer mes quinze secondes d’avance dans ma catégorie. En traversant le bois, j’ai encore pensé à ce mois de novembre ’97, ce mémorable cross, la vie avec les enfants. Ahlala! On n’arrête pas le temps, hélas! A peine mes 11,3km terminés, la grosse douche en effectuant notre souplesse, Laurent et moi. Une pluie chaude faisant office de douche anticipée. Au vestiaire, j’avais heureusement de quoi me changer pour retourner dans la capitale, toujours avec Gilles. Nous nous sommes arrêtés à Kraainem, devant le bel étang qui communie avec l’église du village, derrière les terrains de tennis. Un bon café plus loin, nous voilà repartis vers la place Meiser où cuit, je ne pus que difficilement  suivre mon compagnon d’échappée… Encore un petit effort pour rouler jusque chez moi, ça me fera un marathon cycliste plus 17km à pied, belle journée!

Grenouille à vélo

Dring, dring… on passe sous le Ring!

 

Les Dolomites me restent en tête, la montagne dans son ensemble aussi. Déjà, cette nature, ce calme, cette convivialité me manquent énormément. Dans Bruxelles, le bruit, les gaz d’échappement, l’agressivité des gens, leur mauvaise humeur ne me disent rien qui vaille… Heureusement, je peux me balader en forêt dès que j’ai déposé mon sac à la maison. Cette liberté, je la protège à tout prix 🙂

Tu me manques, mère nature!

Vite vendredi à Duisburg, encore une belle sur les bords du Kapucinnebos 🙂